La coupe du monde de rugby à Bordeaux, qu’est-ce que cela vous inspire ?
En tant que passionné de sport et de rugby, je trouve que c’est une chance inouïe et un honneur de recevoir un tel événement. Surtout quand on sait tout ce que le sport peut amener en termes d’émotions, de partage et de convivialité. Et quand on regarde au-delà du sport, je me dis que tous les territoires qui vont accueillir les matchs vont être mis en avant. À Bordeaux, je pense que nous avons un rôle d’ambassadeur à jouer, en faisant découvrir aux visiteurs notre belle région et nos bons produits. Il faut qu’ils puissent repartir d’ici en ayant vécu de très bons moments.
Un spot sympa pour faire du sport dans le vignoble ?
Alors pas aux chais, parce que l’hydratation est importante pendant l’effort (rires). Mais effectivement, quand on a la chance de travailler en extérieur avec la nature, et qu’il fait beau, je pense que les parcelles agricoles sont de beaux endroits pour pratiquer. Si il y a un petit ballon qui traîne, un match peut vite être improvisé.
Pouvez vous nous donner votre journée/semaine type en tant que viticulteur ?
J’ai la chance de vivre sur mon lieu de travail, donc ça me permet de dégager du temps pour ma famille, ce qui est très important pour moi. Ensuite, je vais boire un café en compagnie de mon salarié Romain, avec qui je travaille sur la propriété depuis un an et demi. Ensemble, on fait un point sur l’évolution de la semaine. Le cycle de la vigne est très cadré par la nature. Donc, sur toute une année, on ne refait jamais la même chose. En ce moment, on s’occupe de la taille des vignes, mais je peux très bien me retrouver avec le sécateur à tailler dans les parcelles, ou nettoyer quelques cuves aux chais. Je peux aussi créer des étiquettes avec ma compagne Carla, qui est graphiste, ou vendre du vin chez un caviste. Le métier de vigneron est un métier où l’on peut tout faire !