Comment faire du sport quand on ne fait pas de sport ?

D’abord, quand on fait très peu de sport, il faut, me semble-t-il, plutôt se diriger vers des activités un peu éloignées de ce qu’on a l’habitude de pratiquer, afin de pouvoir prétendre aisément, en cas de sarcasmes amicaux : “oui, non mais je débute”. Ça c’est essentiel. C’est pour cela que je m’intéresse au plus haut point au prochain événement du printemps, Entre golf et vignes, qui aura lieu le 12 mars. Il est organisé dans le domaine privé du Golf de Saint-Sulpice et Cameyrac. Il s’agit de courir au cœur d’un parcours nature, dont le domaine du golf, sur une durée de 11 ou 18 km. Même si ce kilométrage effraie quelque peu la non sportive que je suis, c’est une distance qui reste accessible, et surtout, c’est un événement qui ne se prend pas la tête, alors, en cas de “point de côté” irrépressible, je me dis que je peux faire un stop café au village ou un stop découverte sur le green.

D’ailleurs, courir pour découvrir c’est top, mais courir pour une bonne cause, c’est encore plus stimulant : là, il faut se diriger vers Fête les vins km de Saint-Émilion. Une marche et 3 courses (de 12 à 42 km selon votre degré de motivation), qui se tiendront le 26 mars. Une très belle action pour soutenir la recherche sur les maladies neurodégénératives du cerveau, et un parrain local très investi : Michael Llodra, champion de tennis et célébrité sportive bordelaise. 

Ceci étant, un ami, en plein apéro-dégustation de vins de Bordeaux, me dit l’autre jour : “quitte à courir, prépare-toi pour un marathon”. Tout de suite les grands mots ! Encore une fois, je ne le dirai jamais assez, il y a intention et réalité. Néanmoins, je ne vous cache pas que j’adorerais me prouver que je suis sportivement capable de me préparer à ce genre de course et de surprendre mon monde avec, carrément, la pratique d’un “marathon”. Il faut tout de même tenir compte d’un constat : courir me donne faim. Aussi, afin d’éviter une crise d’hypoglycémie qui, chez moi, se rapproche plus de la pâmoison (mon côté drama) ou de la nausée (moins classe), je choisirais bien le marathon des vins de Blaye : on court d’accord, mais qu’est-ce qu’on déguste ! Du vin, des spécialités locales en veux-tu en-voilà, mon “épicurienne attitude” est au paradis. Alors vous vous doutez bien que le samedi 13 mai, je serai au rendez-vous ! 

Alors, vous me direz que je suis un peu audacieuse de miser d’entrée de jeu sur des courses ou des marathons. Mais on n’oublie pas chers lecteurs, qu’au moment où j’écris ces quelques lignes, nous sommes début janvier, et qu’à ce titre, même les rêves les plus fous sont permis. Oui, nous en reparlerons très bientôt et nous verrons alors ce qui a tenu… ou pas, c’est promis. Ce que je vais faire, c’est les expérimenter, pour vous et puis aussi un peu pour moi, et je vous raconterai tout cela bientôt dans le blog pulpé.

Ça vous va ?